Gialli français
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- DirectorClaude ChabrolStarsMadeleine RobinsonAntonella LualdiJean-Paul BelmondoA wealthy wine grower has trouble with his wife, his children, his best friend, and his mistress across the way, who is murdered.Un Chabrol vendu quelques années plus tard en Italie comme un giallo.
Serait influencé par "Vertigo" (1958) d'Alfred Hitchcock.
Jamais vu. - DirectorYves BoissetStarsBruno CremerRenaud VerleyMarianne ComtellA doctor struck off the order for euthanasia is called by a man to help his depressed son since the suicide of his companion.Jamais vu.
Semble à découvrir d'urgence. - DirectorGeorges LautnerStarsAlain DelonMireille DarcClaude BrasseurOn a beach in Nice, François meets the mysterious Peggy and falls in love with her. Following her to a villa, he meets Marc, a lawyer who has a strange relationship with the girl. Marc tells François that Peggy is a drug addict: she kills men who approach her.Encore un Lautner décalé (comme "Le septième juré", "La route de Salina" et "La maison assassinée") : il s'agit d'un film noir influencé par le cinéma d'Alfred Hitchcock, au climat paranoïaque feutré donné par la remarquable musique mélancolique de Philippe Sarde, le jeu élégant et détaché de Mireille Darc/Alain Delon (à l'époque en couple dans la vie), les décors stylisés, la photographie plutôt soignée, les lieux de tournage (Nice et Antibes en hiver, Col de Turini enneigé) et le rythme langoureux.
Le problème est le scénario (d'après le roman de Richard Matheson « Someone is bleeding »), bâclé (diverses invraisemblables motivations des personnages, trop unidimensionnels) qui a un côté giallo, mais c'est un giallo sobre, glacé, légèrement ennuyeux. Il y a des longueurs, des répétitions, de sorte qu'un moyen métrage aurait peut-être suffi. Mais ces flottements renforcent l'atmosphère. La première demi-heure est intrigante et prometteuse. L'ensemble a un charme un peu nostalgique, un caractère suffisamment singulier pour mériter le détour.
La scène finale est particulièrement intense, sans doute en raison d'une des informations ci-dessus.
Comme c'est un film d'acteurs, signalons que le principal rôle masculin est Claude Brasseur (pas trop cabotin) qui joue un écrivain naïf, que Michel Peyrelon, "tronche" du cinéma français, joue un rôle secondaire et que l'hilarant Philippe Castelli a un tout petit rôle.
Produit par Alain Delon.
Placement de produit pour cigarettes.
Vu dans la salle Plateau une copie belge d'origine avec quelques petites sautes, en août 2014.
Gros 8 - DirectorHenri VerneuilStarsJean-Paul BelmondoCharles DennerAdalberto Maria MerliCommissaire Letellier and Inspector Moissac are tracking Minos, a serial killer whose victims are women.Très clairement influencé par "Dirty Harry" (1971) de Don Siegel avec son personnage de psychopathe narcissique, mais aussi plus largement du poliziotteschi et surtout du giallo (mystérieux tueur à moto, ganté, assassinant des jeunes femmes vivant dans des décorations design raffinées et des architecture de style international, musique d'Ennio Morricone, références à Mario Bava). Avec en plus une touche de jeu bressonien (filtré sans doute par Jean-Pierre Melville : une des harcelées s'exprime comme dans "La maman et la putain" de Jean Eustache). Et les dialogues signés Francis Veber et Jean Laborde (auteurs de romans "Le pacha" et "Mort d'un pourri") apportent une pincée d'humour bienvenue.
C'est également un film d'acteurs : Bébel dans un de ses meilleurs rôles tardifs (avec très impressionnantes cascades par lui-même), mais aussi son coéquipier (c'est un buddy movie dialogué par Veber) Charles Denner, impeccable comme toujours (malheureusement un peu sous-utilisé), Rosy Varte en femme libérée nymphomane (surprenante vu ses rôles de mégère qui l'ont mieux fait connaître quelques années plus tard), Lea Massari (peut-être trop guest-star), quelques étoiles filantes (Adalberto Maria Merli, Catherine Morin, Germana Carnacina) et des tronches comme Jean-François Balmer.
Tourné en plein Paris seventies (et ses stations de métro magnifiques à l'époque) et sa banlieue. Avec ses poursuites, "Peur sur la ville" lorgne également sur "Bullitt" (1968) de Peter Yates et "French Connection" (1971) de William Friedkin.
Quelques bémols : Des facilités de scénario. Si le début stylisé est prometteur, on bifurque peu à peu vers une bébèlerie. Peut-être la meilleure bébèlerie, mais on reste frustré du grand film sérieux qu'il aurait pu devenir. Des opportunités ratées (par exemple, plus de rapports entre les deux coéquipiers, plus de mystère concernant le coupable, plus de suspense à la fin, etc.) Des passants observent les fusillades plutôt que, paniqués, de courir se planquer. Des scènes avec figurants maladroites (comme la bousculade de la presse écartée par la police.)
Par ailleurs, ce film est une apologie de la libération sexuelle. Pendant cette période, une naïveté dogmatique (inspirée par le juif Sigmund Freud) poussait à placer la satisfaction des besoins sexuels au-dessus de tout, selon un régime libéral comparable à la liberté économique. Bien-sûr, si la personne ne correspond pas aux attentes du marché, elle est rejetée comme un mouchoir en papier usé. Dans "Salo ou les 120 journées de Sodome" sorti quelques mois plus tard, Pier Paolo Pasolini décrit ce libéralisme comme pire que le fascisme. En plaçant le sexe (et l'argent) comme priorité absolue avant la famille, la sécurité, la tranquillité, la stabilité et le besoin de reconnaissance et de respect de l'individu par la communauté, ces propagandistes de l'égoïsme et du désordre précipitaient le cynique Occident laïc dans le mur. Néanmoins, il faut prendre ce détail comme un document sur l'époque. On voit même dans le film une file de quidams ordinaires devant un cinéma pornographique (comparable au bruxellois ABC), alors que, rapidement, le public délaissera ce type de salle et ces lieux deviendront sordides, peuplés par quelques cas sociaux.
Bref, ce film présente quelques défauts et c'est dommage car si il avait été plus ciselé (comme la très belle scène d'introduction), on aurait frôlé le chef-d'œuvre.
Vu plusieurs fois dans les années '80 à la télévision et plus revu avant une projection dans la salle Plateau en février 2015 d'une copie d'origine assez bien conservée (quelques griffes et deux ou trois sautes en extrémités de bobines.)
Petit 10 - DirectorClaude MillerStarsMichel SerraultIsabelle AdjaniGuy MarchandA P.I. is obsessed with a cute woman, who seduces and kills rich men around W. Europe.Surestimé. Certes, il y a de bons acteurs et la technique est soignée. Mais c'est invraisemblable et répétitif.
Vu vers 2008, je l'avais noté "3".
Revu en décembre 2021 dans la salle Plateau, je remonte la note à "sept", mais je ne dois plus faire aucun effort à l'avenir pour le revoir.
Il y a de très bons éléments comme la photographie remarquable du grand Pierre Lhomme ("Quatre nuits d'un rêveur" en 1971, "Sex-shop" en 1972, "La maman et la putain" en 1973, "Une sale histoire" en 1977, "Retour à la bien-aimée" en 1979, "Baptême" en 1989, ...)
Des éléments issus du giallo comme un rasoir, du sang, des propriétés d'exception dans des lieux idylliques, des femmes à moitié nues. Mais ils sont en fait plus efficaces dans la bande-annonce. J'oubliais de souligner le scénario alambiqué et onirique. Et des tonalités grotesques.
Miller semble aussi influencé par l'esthétique papier glacé de "Diva" de Jean-Jacques Beinex.
Effectivement, l'intrigue est de plus en plus invraisemblable et répétitive. Cet incohérent délire sombre, morbide et parfois burlesque, aux frontières du surréalisme, peut sembler incongru. Cela rappelle les expérimentations narratives de Bertrand Blier. Les hésitations entre drame et humour noir paraissent maladroites. C'est confus et déstabilisant.
Cela devient lassant à partir du tiers. Et soporifique.
Michel Serrault et Guy Marchand cabotinent, sur des dialogues de Michel Audiard.
À noter des scènes tournées à Méli Bruxelles, au Falstaff et au Parking 58.
Du même réalisateur, je recommande plutôt "Dites-lui que je l'aime" (1977).
7 - DirectorClaude MulotStarsFlorence GuérinAlexandre SterlingBrigitte LahaieErotic models are stalked by a maniac.Nanar ?
- DirectorJean-Pierre MockyStarsJane BirkinSabine AzémaJean-François StéveninSeventeen years after the disappearance of the little Garance, her parents are harassed and intimidated by a mysterious voice that mimics that of their lost little girl.Un Jean-Pierre Mocky proche du giallo.
N'ai pas eu la chance de le découvrir. - DirectorHélène CattetBruno ForzaniStarsCassandra ForêtCharlotte Eugène GuibeaudMarie BosAs a young girl Ana was a rebellious child. She was also tormented by images of death and a shadowy, ominous figure in black. Now an adult, she is once again tormented by shadowy, other-worldly forms.Vu lors de l'avant-première bruxelloise. Il faudrait que je le revoie.
L'avais noté "8". - DirectorMarc DrayStarsJean-Benoît AngelyFrédéric AubryLaurent BonnardPas vu. Semble trop amateur.
- DirectorFrançois GaillardChristophe RobinStarsAurélie GodefroyClara ValletAnna NaigeonTormented by erotic visions of her mysterious neighbour, Angela discovers the object of her desire brutally mutilated in her flat. Now, she can see the deranged killer's next victim. Can she escape from a violent destiny written in blood?Vidéo par des passionnés.
Pas vu. - DirectorFrançois GaillardChristophe RobinStarsJulie BaronGuillaume BeylardElina CalmelsIntent on spending a weekend of partying, five friends visit an empty old mansion, completely unaware of the ancient evil and the deranged leather-clad killer who lurk in the manor's dark corners. Can they escape from death's last caress?Vidéo par des passionnés.
Pas vu. - DirectorLaurent AchardStarsPascal CervoCharlotte Van KemmelKarole RocherSylvain, 31 and film-obsessed, lives in the basement of a small art-house theater where he works as a programmer, projectionist and cashier. Each night, after the last showing, he goes out for a murderous ritual.Bonbon pour cinéphiles.
- DirectorYann GonzalezStarsVanessa ParadisNicolas MauryKate MoranParis, summer 1979. Anne is a producer of cheap gay porn. When Lois, her editor and companion, leaves her, she attempts to get her back by making a more ambitious film with the flamboyant Archibald.Pas vu.
- DirectorFrançois GaillardStarsGuillaume BeylardMarine BohinJeanne DessartAfter a seemingly drunken evening, Charlotte wakes up in the middle of the night on her bed. While she has no memory of the past few hours, she hears her co-tenant being violently attacked in her room.Pas vu.