Tim Burton
rétro à la Cinematok en fin 2014 début 2015.
Copies d'origine 35mm à l'usure normale.
Copies d'origine 35mm à l'usure normale.
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- 21 titoli
- RegistiTed BermanRichard RichStelleGrant BardsleyFreddie JonesSusan SheridanUn ragazzino e un gruppo di amici si imbarcano in una ricerca per trovare un oggetto magico oscuro di potere assoluto prima che possa farlo un tiranno diabolico.Très différent des Disney habituels, nous sommes dans l'heroïc-fantasy, sans chanson. Plastiquement incohérent car plutôt dans l'univers de, par exemple, Ralph Bakshi ("Le seigneur des anneaux" en 1978), mais y mêle également quantité de personnages conventionnels disneyens.
Très prometteur avec un prologue déclamé par John Huston, il n'offre finalement qu'une longue suite de scènettes sans surprise et sans véritable enjeu (les personnages principaux se révélant plutôt passifs), un peu comme dans un jeu vidéo avec ses différents niveaux. La brusque fin est un peu frustrante.
La question de l'âge est un peu ambigüe car, si plusieurs personnages s'adressent aux enfants, l'ambiance est très gothique et parfois effrayante avec, entre autres, une armée des morts. Il y a également un peu de fornication.
Le véritable intérêt du film est visuel avec un travail encore artisanal (avec une touche) présentant quelques éléments d'effets spéciaux numériques, comme de la fumée. Tim Burton a travaillé sur ce film. Des décors annoncent ceux de ses futurs films. Néanmoins, certains personnages secondaires sont pauvrement animés et font penser aux dessins animés télévisés comme "Les maîtres de l'univers".
Vu pour la première fois en copie d'origine dans la salle Ledoux en décembre 2014 et à revoir de la même façon, alors petit 9. Autrement mérite un petit 8. - RegistaTim BurtonStellePaul ReubensElizabeth DailyMark HoltonQuando la sua adorata bicicletta gli viene rubata, l'eccentrico Pee-Wee Herman si imbarca in un serie di avventure attraverso gli USA per recuperarla.Fait penser à Tati, mais aussi sa forme annonce le légèrement baroque kitsch pop vintage coloré gentillement trash de "Toto le Héros". On pense aussi à Abel et Gordon en beaucoup mieux (ce qui n'est pas difficile.), mais aussi au nouveau dessin animé coloré gentiment trash comme "Toy Story".
8 - RegistaTim BurtonStelleAlec BaldwinGeena DavisMichael KeatonUn marito e una moglie defunti da poco chiedono a un demone strano di far partire una famiglia odiosa fuori dalla loro casa.Gentille comédie d'horreur kitsch pop colorée gentiment trash/gore.
Malheureusement, en dehors du début, on sort très peu du studio, en raison du budget. Mais Tim Burton fait preuve de créativité.
Vu dès sa sortie en VHS sur une télé n/b à C. Revu vers 2000 et revu en décembre 2014
9 - RegistaTim BurtonStelleMichael KeatonJack NicholsonKim BasingerIl Cavaliere Oscuro di Gotham City combatte il crimine e si scontra contro il suo più temibile nemico, il Joker.Gros budget. Joli casting : Jack Nicholson, Kim Basinger et Jack Palance.
Introduit le personnage inconnu jusqu'alors à Gotham City, à l'apparence ici inspirée par le "Metropolis" de Fritz Lang. Le film a aussi une ambiance fin des années '30, de la grande dépression, ambiance de film noir que n'aura plus le deuxième qui sera plus irréel, fantastique.
Burton parvient parfaitement à mêler univers gothique sombre (le film fut tourné aux Studios Pinewood) et univers de bande dessinée coloré, ainsi que le début d'intrigue de film noir compliquée et grotesques invraisemblances du genre. En étant efficace, bien rythmé, cohérent et relativement classique (sans tomber dans le grand-guignol comme dans la suite.)
À la fin, le héros a pour compagne Kim Basinger. Explication de son traumatisme, résolu à la fin (tue le meurtrier de ses parents.)
Jack Nicholson en Joker/mafieux/plasticien tient ici le rôle de sa vie.
Le côté, le riches sont bons et généralement les pauvres sont méchants est quand même un peu puant.
Réussie musique de Danny Elfman, mais aussi deux ou trois morceaux de Prince qui ont mal vieilli.
Pas étonnant que ce film avait été interdit aux moins de 16 ans car il contient des maquillages à la Lucio Fulci, de la fornication, etc. De plus, l'intrigue est trop compliquée pour les enfants. En-dessous de neuf ou dix ans, ils ne suivront pas du tout.
Une des meilleures adaptations de bande dessinée.
Vu sans doute sur Canal+ vers 1990, puis au Musée vers 2000, puis dans la salle Ledoux en janvier 2015.
petit 10
Redécouvert (oui : redécouvert) en décembre 2024 sur le grand écran de la salle 1 du Palace.
Le film devait être projeté en pellicule, mais le directeur du Palace et Jean-Pierre Verscheure ont prétendu qu'il n'est pas possible de trouver une copie 35mm qui n'est pas abîmée « car "Batman" a eu beaucoup de succès », ce qui est évidemment fallacieux, voire de la mauvaise foi, dans la mesure où les films, comme les bandes dessinées, ne s'abîment pas lors d'un usage normal (sauf lors d'une projection par un stagiaire à la gueule de bois dans un centre culturel provincial), mais pendant leurs transports et stockages (coups, lumière, température, humidité etc.)
Par ailleurs, j'ai de mes yeux vu une copie en bon état de ce film conservée par la Cinematok, il y a un peu moins de dix ans, comme je l'avais écrit ci-dessus.
Cependant, ce fut quand même un plaisir de le revoir sur un vrai grand écran, avec un nouveau sous-titrage français (pas toujours totalement fidèle à l'anglais) du DCP français de qualité acceptable, même si les visages m'ont semblé uniformément trop rosés.
Les caissons de basses ont fait trembler mon siège lors des explosions. J'ignore si ce sont des effets ajoutés, mais je le soupçonne.
Fabrice Du Welz, meilleur cinéphile que cinéaste, a pertinemment fait remarquer que le directeur de la photographie est Roger Pratt ("Brazil" de Terry Gilliam en 1984, "High Hopes" de Mike Leigh en 1988, ...) - RegistaTim BurtonStelleJohnny DeppWinona RyderDianne WiestUna persona gentile e delicata, con forbici al posto delle mani, viene trasportata in una nuova comunità dopo aver vissuto per anni in isolamento.Casting de choix : Johnny Depp, Winona Ryder et Vincent Price, dans son dernier vrai rôle au cinéma, à presque 80 ans.
Burton joue avec des décors miniatures et monumentaux en hommage au cinéma artisanal.
Le chef-d'œuvre de Tim Burton qui joue ici sur les contrastes entre le gothique et le kitsch pop (avec cinq ou six morceaux de Tom Jones) coloré d'une banlieue de la petite classe moyenne américaine.
Malheureusement, un épilogue inutile est ajouté à la fin : Winona Ryder aurait ensuite habité pendant une soixantaine d'années à côté du château d'Edward qui serait encore vivant (mais on ne sait comment il fait pour survivre !), alors qu'il y avait eu mort d'homme et que la police aurait donc dû enquêter.
petit 10.
Il s'agit du Tim Burton préféré de Fabrice Du Welz, qui l'a affirmé lors de sa présentation de "Batman" en décembre 2024 au Palace. - RegistaTim BurtonStelleMichael KeatonDanny DeVitoMichelle PfeifferIl Pinguino e la Donna Gatto complottano per prendere controllo di Gotham City, e solo Batman potrà fermarli.Contrairement au premier qui était plus classique (adaptation de bande dessinée dans un cadre de film noir), celui-ci est plus un sombre conte de fée.
Contrairement au précédent tourné en Angleterre aux Studios Pinewood, celui-ci a été tourné à Hollywood, ce qui fait que la plupart des décors et accessoires, voire peut-être tous, sont différents. Gotham est devenue une ville plus propre, moins surpeuplée et sinistre que dans le premier. Trop peu de figurants par rapport au premier (pourtant le budget de celui-ci a plus que doublé par rapport au premier). Mais c'est noël et il neige.
Michael Keaton (sosie de Julien Lepers) a un peu vieilli (tempes grisonnantes, plus de rides.)
Christopher Walken est l'acteur le plus impressionnant, comme à son habitude.
Long délire baroque, voire grand-guignol, typiquement burtonien (avec arbre de noël, voyous déguisés en squelette, homme sans main, musique de Danny Elfman) au rythme un peu laborieux. M'a fait penser à "Massacre à la tronçonneuse 2".
Malheureusement toute l'affaire avec CatWoman semble une redite de l'histoire avec Kim Basinger dont l'explication de la rupture est rapidement expédiée en deux phrase au milieu du film. La différence est que la nouvelle est cinglée, ce qui n'aide pas à s'enthousiasmer pour leur relation.
Il y a des longueurs compte tenu de l'absence d'enjeu et de suspense dans la mesure où il suffit à Batman, insipide dans cet épisode, réduit au rôle de faire-valoir, de taper sur son clavier d'ordinateur pour déjouer les complots du Pingouin. Le scénario est loin d'être satisfaisant. Le personnage de Catwoman méritait d'être mieux développé, mais le cinéaste semble avoir réservé ça pour le troisième qu'il n'a finalement pas pu tourner.
De plus, l'impressionnant avion/navette (Batwing) de Batman (qui donnait un côté SF) n'apparaît plus dans cet épisode (dont, par exemple, l'antre du Pinguin et son éclairage anticipe les épisodes camp qui suivront.)
Se laisse néanmoins regarder en pellicule 35mm.
Vu deux fois de suite à l'Eldorado (Namur) en '92, puis vers 2003 au Musée présenté par Muriel Andrin, puis en janvier 2015 dans la salle Ledoux (avec Muriel Andrin derrière moi.)
petit 9 - RegistaHenry SelickStelleDanny ElfmanChris SarandonCatherine O'HaraJack Skeletron, re della Città di Halloween, scopre la Città di Natale, ma i suoi tentativi di portare Natale a casa sua creano confusione.La réalisation est maîtrisée et c'est certes un chef-d'œuvre de l'animation en stop-motion (avec ajouts d'effets de Walt Disney). La musique de Danny Elfman est une grande réussite.
Malheureusement, difficile pour un Musulman de se passionner pour ces fêtes et valeurs d'égarés américains (le noël du père noël, création de Coca, du sapin, des valeurs chrétiennes édulcorés, mais sans Jésus, du grand n'importe quoi sur les morts, etc.)
J'ajoute que, forcément, il n'y a aucun extérieur. Et que l'ensemble (hors monde de noël) est sombre et me fait mal aux yeux, le peu de lumière attirant l'attention sur les griffes de verre de lunettes.
9 - RegistaTim BurtonStelleJohnny DeppMartin LandauSarah Jessica ParkerLa storia quasi vera di Ed Wood, unanimamente considerato come il peggiore regista di tutti i tempi. I suoi film, la sua passione per il travestitismo e la sua amicizia con la star Bela Lugosi.Un excellent biopic.
Mais Johnny Deep n'était peut-être pas l'acteur idéal pour interpréter ce rôle.
De nombreuses libertés sont prises avec la réalité (par exemple, Bela Lugosi s'est remarié à sa sortie d'hôpital, par ailleurs le film n'évoque bizarrement pas, par exemple, "Jail Bait" (1954), pourtant réalisé entre "Glen or Glenda" (début 1953) et "La fiancée du monstre" (1955).
Vu au Ch. mi-1995 (presque qu'un an après sa sortie US). Revu en janvier 2015 dans la salle Ledoux (problème sonore de léger grésillement dans la première bobine.)
petit 10 - RegistaHenry SelickStellePaul TerryJoanna LumleyPete PostlethwaiteUn orfano che vive con due crudeli zie fa amicizia con insetti antropomorfi che vivono all'interno di una pesca gigante, e si imbarcano in un viaggio verso New York.Produit par Tim Burton et Walt Disney et réalisé par l'équipe de "L'étrange noël de Monsieur Jack" (1993), mais absence de la musique de Danny Elfman.
La technique du stop-motion avec une finition numérique a encore évolué, à tel point que l'on croit voir des images de synthèse. C'est quand même moins fulgurant que le précédant. De plus le film commence par un quart d'heure et se termine par une douzaine de minutes de cinéma tourné normalement avec des acteurs et ce n'est pas très réussi, trop grotesque.
Celui-ci s'adresse plus aux enfants entre 6/7-11, voire dès 5 jusqu'à 13 ans. Convient moyennement à l'éducation du petit musulman (un peu de tabac, fête un anniversaire, chanteuse dans une boîte de nuit, musicien.)
Jolis décors et quelques petites surprises.
Adaptation d'un roman de Roald Dahl ("Charlie and the Chocolate Factory", "The BFG", "The Witches", "Matilda" et "The Fantastic Mr. Fox".)
8 - RegistaTim BurtonStelleJack NicholsonPierce BrosnanSarah Jessica ParkerLa terra è invasa dai marziani con armi imbattibili e un crudele senso dell'umorismo.Un intelligent divertissement pop, un peu trash cynique, plein de second degré (hommage parodique aux séries B de science-fiction des fifties) critique et d'inventions visuelles, avec une exceptionnelle brochette d'acteurs (Jack Nicholson, Pierce Brosnan, Michael J. Fox, le kitsch Tom Jones, Pam Grier etc.) parfaitement dirigés, en Technicolor et Panavision.
Les effets spéciaux numériques sont précisément dosés. Le cinéaste, malheureusement, en abusera pour la suite de sa filmographie, jusqu'à l'écœurement.
Affectueux défoulement jouissif. Peut-être un peu léger, surtout vers la fin.
(caméo de Jerzy Skolimowski en "Dr. Zeigler", que je n'ai pas reconnu en 2015, mais bien en 2023.)
Découvert au début de l'été 1997 au Churchill, pas revu avant janvier 2015 dans la salle Ledoux. Revu la même copie au même endroit en février 2023.
petit 10 - RegistaTim BurtonStelleJohnny DeppChristina RicciMiranda RichardsonIchabod Crane viene inviato a Sleepy Hollow per investigare la decapitazione di tre persone da parte di un cavaliere senza testa.Vu à sa sortie (février 2000) à l'UGC Toison d'Or et revu en janvier 2015 dans la salle Ledoux.
Inspiré, plutôt qu'adapté, de l'œuvre de Washington Irving, écrivain US précurseur d'Edgar Allan Poe. Comme "Batman" (antérieur de dix ans), tourné en Angleterre.
Ce qui m'avait déçu à l'époque : manque d'humour comme dans "Mars Attacks!" ou de surenchère gore comme dans les films d'horreur des années '80. Bref, trop classique. Un village qui paraît déserté puis, alternativement, trop peuplé (fête, église). Une intrigue qui stagne longtemps avec trop de suspects et pas d'indice, avant de brusquement tomber dans le grand-guignol... Le rythme est mal dosé.
Mais aussi un Johnny Depp un peu tête à claques. Des personnages, sans consistance, à peine esquissés par un scénario (l'énorme problème du film) compliqué par la quantité excessive d'informations que le spectateur doit parfois assimiler trop rapidement (dans la catégorie des films qu'il faudrait revoir immédiatement). Certaines scènes cruciales, avec éléments importants pour la suite (comme des noms et professions de suspects), sont expédiées sans raison, ce qui rend l'histoire, alambiquée, relativement difficile à suivre. Trop long (et ennuyeux) climax qui laisse indifférent, puisque le spectateur ne s'attache jamais aux personnages.
Un hommage très burtonien aux films de la Hammer, dans l'ensemble plutôt réussi (Burton maîtrise souvent son outil), mais qui n'a pas les charmes de l'artisanat (mais beaucoup d'effets et de décors numériques.)
Christopher Lee a un (vraiment) tout petit rôle au début.
L'étalonnage (qui a ensuite fait école) est kaki/orcre/gris bleu. Une image léchée et froide qu'annonçait "Batman Returns". Comme dans ce film, Christopher Walken joue encore ici un des meilleurs rôles.
En fin de compte, plutôt un très coûteux slasher (qui serait plus ou moins volontairement parodique) burtonien aux images léchées.
9 - RegistaTim BurtonStelleMark WahlbergHelena Bonham CarterTim RothNel 2029, un astronauta dell'aeronautica militare si schianta su un misterioso pianeta dove delle scimmie evolute parlanti dominano una razza di umani primitivi.Coûteuse (à ce jour la plus coûteuse -à monnaie constante- version de "La planète des singes") superproduction hollywoodienne très peu burtonienne, sauf éventuellement les costumes et décors kitsch dignes de "Mad Max 3". De nombreux décors et figurants sont en images de synthèse. (Pour l'anecdote, la ville principale des singes semble inspirée par la silhouette du Mont Saint-Michel.)
Devait être produit par James Cameron et joué par Arnold Schwarzenegger. Tim Burton est arrivé en dernière minute et à dû se dépêcher. Le studio Fox lui a refusé des modifications du scénario. Vu le contexte, Tim Burton aurait pu refuser de réaliser cette nouvelle adaptation. N'a pas le côté exercice de style conceptuel de "Psycho" (1998) de Gus Van Sant.
Ressemble à un rip-off italien du chef-d'œuvre de 1968 "La planète des singes" qui dans ce cas serait paradoxalement plus onéreux et spectaculaire. La pyrotechnie remplace le socio-politique. Un vulgaire cocktail SF/film de jungle/survival, plutôt qu'un ambitieux travail artistique s'adressant à l'intelligence et aux esthètes.
Film de scénario (médiocre ; par exemple les personnages sont très peu développés et les invraisemblances énAUrmes) très bavard (ce qui lui donne même une allure de peplum à l'ancienne !), avec d'inutiles scènes d'action (impératif des blockbuster) souvent confuses. Deux ou trois dialogues font rire tellement ils sont ridicules. La musique de Danny Elfman souligne lourdement les conventions obligées. Même les maquillages sont nuls, surtout celui de la guenon principale qui porte un masque de mousse. Tim Roth et Charlton Heston jouent déguisés en singe, ils sont donc méconnaissables !
L'acteur principal (qui demande plusieurs fois de l'aide à Jésus !) et les scènes spatiales du début, de niveau téléfilm bon marché, ne soutiennent pas la comparaison avec l'œuvre originale. La fin qui tente de singer la précédente n'a aucun sens et tombe à plat. Elle annonçait une suite qui fut annulée par la Fox et également par le réalisateur.
Pourquoi Burton a-t-il réalisé ce machin sans âme ni profondeur ? Est-il vraiment un grand cinéaste ?
Plusieurs personnes me l'avaient déconseillé à sa sortie et je ne l'ai pas vu avant janvier 2015, dans la salle Ledoux.
Helena Bonham Carter ("Fight Club" en 1999) joue pour la première fois dans un Tim Burton, mais déguisée en guenon ! Elle sera en couple avec le cinéaste d'octobre 2001 à décembre 2014.
7 - RegistaTim BurtonStelleEwan McGregorAlbert FinneyBilly CrudupUn figlio al capezzale del padre ricostruisce la vita del genitore e deve cercare di separare i fatti veri dalla leggendaCertes un film d'auteur burtonien, bien meilleur que son blockbuster impersonnel de 2001, mais très classe moyenne américaine, plein de bons sentiments, mièvre.
Film onirique (biographie d'un mythomane) qui entre dans l'univers du réalisateur (on songe à la fantaisie de "Pee-wee Big Adventure", à l'urbanisme de "Edward aux mains d'argent", ...), mais aussi l'optimisme niais d'"Amélie Poulain" et la succession de scènes hétéroclites présentées de façon aléatoires comme dans les Fellini tardifs.
J'avoue être resté en dehors de ce salmigondis jusqu'au bout, même si j'ai souri deux ou trois fois.
Avec Jessica Lange dans un rôle fade et lisse, finalement pas si important. Rien de remarquable question casting, plus alléchant sur papier que sur l'écran. Helena Bonham Carter joue un second rôle.
La musique de Danny Elfman commence à devenir redondante et témoigne d'un tarissement de son inspiration.
Contrairement à l'affiche, l'image est un peu terne. L'ambiance est froide, bizarrement en contradiction avec le propos. Thème de la réconciliation familiale.
8 - RegistaTim BurtonStelleJohnny DeppFreddie HighmoreDavid KellyWilly Wonka possiede la più grande fabbrica di cioccolato del mondo e decide di mettere in palio cinque bambini per una visita guidata attraverso cinque biglietti d'oro. Ma la visita ha uno scopo che solo l'eccentrico proprietario conosce.L'été de la sortie de ce film, j'avais vu "Willy Wonka & the Chocolate Factory" (1971) de Mel Stuart projeté par le Nova dans le terrain vague où depuis a été construit l'ONEM. Celui-ci, j'ai attendu janvier 2015 pour le découvrir dans la salle Ledoux. Difficile de comparer les deux, alors que neuf années et demie séparent les projections.
La principale différence est la très abondante utilisation d'images de synthèse et de couleurs modifiées par ordinateur. Celui-ci serait par moment plus glauque et trash. Par ailleurs, Johnny Depp joue son personnage à la Michaël Jackson. Christopher Lee joue le père de Willy Wonka. Helena Bonham Carter joue la mère de l'enfant.
Deux parties se distinguent nettement :
1) L'extérieur à la Dickens de l'usine où l'on pense quand même, malgré tout, que quand on veut on peut et que chacun a sa chance, ce qui est de la pure propagande ultra-libérale. (Il me semble que c'était déjà présent dans la version originale et que cela m'avait donc alors irrité. Peut-être également présent dans le roman de Roald Dahl. À vérifier.)
2) L'intérieur de l'usine : comédie musicale colorée (à la "le magicien d'Oz") burtonienne pop trash jouissive. Mais le spectateur n'a pas l'impression que les acteurs évoluent physiquement dans les décors car ces décors, en réalité, n'existent pas.
Tourné aux Studios Pinewood comme "Batman" (1989).
8 - RegistiTim BurtonMike JohnsonStelleJohnny DeppHelena Bonham CarterEmily WatsonQuando uno sposo timido pratica i suoi voti nuziali alla presenza involontaria di una giovane donna deceduta, lei si alza dalla tomba supponendo che lui l'abbia sposata.Meilleur Tim Burton depuis "Mars Attack!" (1996), même si c'est loin d'être un chef-d'œuvre et qu'il a un fort goût de déjà-vu.
Reprend les ingrédients de "L'étrange Noël de Monsieur Jack/Nightmare before Christmas" (1993) : univers flamboyant, gentiment cruel et macabre de Tim Burton animé en stop-motion amélioré par ordinateur, chansons et musique de Danny Elfman, contraste entre deux mondes (Halloween><Noël devient vivants><morts, ce qui rappelle "Beetlejuice" de 1988.)
Côté argument, je préfère celui-ci, moins américain. Animations en stop motion (dont un hommage à Ray Harryhausen), mais trop retouchées par ordinateur. Le rendu est très glacé, sans âme.
Le problème est que le scénario inabouti est très routinier, prévisible, sans surprise. Le film est assez court et le spectateur s'attendait à plus de spectacle (une scène de bal par exemple). De plus, les images de synthèse font perdre le charme artisanal.
Tourné à Londres avec les voix de Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Emily Watson, Christopher Lee et un clin d'œil à Peter Lorre.
9 (trop nunuche pour les adultes, trop morbide pour les enfants.) - RegistaTim BurtonStelleJohnny DeppHelena Bonham CarterAlan RickmanLa sinistra storia di Benjamin Barker, alias Sweeney Todd, gestore di un negozio di barbiere a Londra, e della sua relazione con la coninquilina Mrs. Lovett.Meilleur Tim Burton depuis "Mars Attack!" (1996). Proche de "Sleepy Hollow (1999), avec un personnage principal joué par Johnny Depp moins creux, en musical, mais encore beaucoup plus chipoté par ordinateur. Helena Bonham Carter joue le principal personnage féminin. Timothy Spall, acteur fétiche de Mike Leigh, joue un rôle secondaire. Adaptation d'une comédie musicale de Broadway, la musique n'est pas signée par Danny Elfman !
Le positif : jouissif rape and revenge trash, romantique, musical, cynique et un peu gore, dans un contexte glauque à la Dickens.
Le négatif : outre quelques grosses invraisemblances que j'estime gênantes (je sais que l'on est dans une réalité parallèle, celle du cinéma proche de la bande dessinée ou du dessin animé, mais cela empêche le spectateur de s'identifier aux personnages, de s'investir) et qui donnent un aspect grand-guignol, les décors (les sombres décors londoniens victoriens sont créés par Dreamworks) et mêmes les lumières sont créés par ordinateur. De ce fait, cela casse le charme et l'on perd le côté organique.
9 - RegistaShane AckerStelleElijah WoodJennifer ConnellyCrispin GloverUna bambola di pezza che si risveglia in un futuro post-apocalittico è la chiave per la salvezza dell'umanità.Quatorze mois après "WALL·E", sortait ce court rallongé, coproduit par Tim Burton.
Cela ressemble à un jeu vidéo monotone, pompé sur "WALL·E" et "Terminator", aux textures ciselées, à l'atmosphère sombre, mais morne.
L'écriture est pauvre. C'est confus.
Peu de profondeur (personnages fades et vagues, sans personnalité), mais beaucoup d'action.
C'est prévisible.
La fin est particulièrement niaise (une soupe New Age avec des « âmes » d'objets, libérées dans la « lumière ».)
Trop effrayant pour les enfants et trop simpliste et terne pour les adultes blasés.
Mieux vaut revoir "WALL·E", que j'avais noté "9".
Vu en février 2024, dans les meilleures conditions, dans la salle Ledoux.
4 - RegistaTim BurtonStelleMia WasikowskaJohnny DeppHelena Bonham CarterAlice, ora diciannovenne, ritorna nel Paese delle Meraviglie e si unisce ai suoi vecchi amici per compiere la missione a cui è destinata: distruggere il regno di terrore della Regina di Cuori.Vu en 2D dans la salle Ledoux. Beaucoup d'effets sont réalisés pour impressionner en 3D. La perte semble importante.
Encore avec Johnny Deep et Helena Bonham Carter (une fois de plus martyrisée par son compagnon qui lui a fait... une grosse tête). Encore une musique hyper-conventionnelle de Danny Elfman. Cela commence à devenir sérieusement lassant. Laid et chiant, ce n'est pas une merveille : ce vulgaire produit spectaculaire hollywoodien est le moins bon film de Tim Burton, pire que "La planète des singes" qui restait quand même une adaptation SF d'un roman de Pierre Boulle.
Trop long, scénario creux, confus et ennuyeux. L'écriture maladroite prend beaucoup trop de libertés par rapport à l'œuvre originale de Lewis Carroll, sans rien apporter d'intéressant (les ajouts seraient inspirés de "Lord of the Rings Trilogy", "Chronicles of Narnia" et "Golden Compass"). Personnages hétérogènes (acteurs devant fond bleu, animations semblant sortir de dessins animés déjà existants comme "Stuart Little" ou Yoda de "La guerre des étoiles"). Graphiquement kitsch, trop froid, poli, proche des dessins animés 3D standards ou des jeux vidéo, avec quelques burtoneries habituelles (arbres tordus, sculptures de jardin, costumes bizarres colorés, ambiances gothiques, etc.) L'impression qu'un tâcheron tente d'imiter, copier Tim Burton. Sauf que le tâcheron n'est autre que Tim Burton lui-même.
Climax (sans surprise) en hommage à Ray Harryhausen.
La version de 1951 est infiniment supérieure. À ne pas revoir, sauf éventuellement en 3D (mais j'ai lu que même la 3D n'apporte pas grand chose... Et provoquerait la migraine ?)
6 - RegistaTim BurtonStelleJohnny DeppMichelle PfeifferEva GreenBarnabas Collins, un vampiro imprigionato per molti anni, viene accidentalmente liberato dalla sua tomba e ritorna alla sua antica magione, ora abitata dai suoi discendenti.Lors de la rétro Burton à la CINEMATEK en déc. 2014/jan. 2015, ce film fut étonnamment projeté sans aucun sous-titre. J'ai donc décidé de ne pas payer pour le voir.
Lu : « Tim Burton is probably one of the best choices to direct a "Dark Shadows" movie. He's always good at making dark, gothic films and everyone's expecting it to be something like "Sweeney Todd" and "Sleepy Hollow". Instead, it has a hybrid of "Corpse Bride" and "Beetlejuice". (...) "Dark Shadows" is not bad. It's just unsatisfying. It has the color, life, and all but what's missing is a proper plot development. » ; frustrant, problèmes de scénario (confus qui hésite sur sa direction principale, éléments inutiles, motivations des personnages qui sont sans consistance, bonnes idées sous-exploitées, etc.) ; il y aurait trop de sexe, de pervers et d'humour gras qui ne me ferait pas rire. Johnny Depp cabotine et vampirise le film au sens propre. Plat et sans rythme, ...
Les meilleures scènes seraient dans la bande-annonce.
Le télécharger si l'occasion se présente. - RegistaTim BurtonStelleWinona RyderCatherine O'HaraMartin ShortQuando l'amato cane di un ragazzo muore improvvisamente, tenta di riportare in vita il suo amato amico a quattro zampe attraverso un potente esperimento scientifico.Lors de la rétrospective 2014/2015 à la CINEMATEK, l'unique projection de ce film a été annulée le jour-même vers 16h00 par (selon un petit employé) le programmateur (lequel, mystère...) qui a prétexté une « copie indisponible ».
- RegistaTim BurtonStelleMichael KeatonWinona RyderCatherine O'HaraQuesto è un sequel della commedia Beetlejuice (1988), su un fantasma reclutato per aiutare a infestare una casa.N'ayant plus vu le premier depuis près de dix années, un bref résumé n'aurait pas été superflu. En conséquence, cela commence dans une certaine confusion : je n'ai même pas reconnu l'actrice Winona Ryder qui, pourtant, ne me laissait pas indifférent il y a trente ans. Son vieillissement n'est pas naturel. Elle est méconnaissable. Elle a sans doute abusé de la chirurgie esthétique.
La fraîcheur et la féerie que j'associe au premier ne sont plus présentes dans ce second "Beetlejuice Beetlejuice".
En outre, si à la fin des années '80 les monstres et morts-vivants étaient encore relativement difficiles à voir, aujourd'hui il suffit de deux clics pour en trouver sur le Net. Bref, ce folklore, maintenant galvaudé, a perdu de sa valeur.
J'avoue ne jamais être entré dans "Beetlejuice Beetlejuice", qui m'a paru être calibré pour occuper les adolescents lors de la soirée d'Halloween.
Le scénario aléatoire, qui s'éparpille, n'a pas la fluidité des grands Tim Burton.
Il y a trop de personnages ; aucun auquel s'identifier.
Cela décolle trop tardivement. C'est lent, décousu et fade. L'humour est souvent enfantin.
De surcroît, visuellement cela ressemble à une série Netflix, sans le charme et l'exaltation du regard qu'offrent la pellicule.
Burton ne retrouve pas l'ambiance, le style du premier film.
De plus, la tonitruante musique de Danny Elfman a fini de m'assommer.
En fin de compte, j'avais plutôt l'impression de regarder une suite DTV de "La Famille Addams".
En conclusion, si cette suite tardive n'est pas totalement un fiasco, elle n'est pas l'œuvre d'un grand maître, mais plutôt d'un artisan qui fabrique un produit formaté pour les consommateurs actuels.
Regardé en salle 1 du Galeries, en septembre 2024.
petit 8 (je suis généreux.)
(À noter les cabotinages de Willem Dafoe et de Danny DeVito. Par contre, Alec Baldwin s'est fait canceller, très probablement à cause de ses soucis judiciaires.)
Revu un mois plus tard en salle 2 du Galeries, à la suite du classement par Vincent Roussel de cette œuvre, selon lui, au même niveau que "La Rosière de Pessac" (sans préciser laquelle.)
C'est toujours aussi surchargé et loufoque. Je me suis encore endormi (en ronflant) et n'ai pas tout compris.
Il est normal que je n'ai pas reconnu l'actrice Winona Ryder car si ce n'est pas une erreur de casting (bien que je me souviens avoir lu que l'actrice de "Top Gun", Kelly McGillis, n'a pas été engagée pour la suite tardive car elle avait trop vieilli), c'est une grosse faute de maquillage.
En fin de compte, il s'agit d'un produit frustrant et déprimant comme une fin de dimanche après-midi pluvieuse dans les Ardennes.
Confirme le "petit 8".